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1.
Can J Public Health ; 112(5): 818-830, 2021 10.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-1365887

ABSTRACT

OBJECTIVES: We aimed to assess social patterns of handwashing, social distancing, and working from home at the start of the COVID-19 pandemic in Canada, and determine what proportions of the overall prevalence and social inequalities in handwashing and social distancing are related to inequalities in the opportunity to work from home, to guide pandemic preparedness and response. METHODS: Using cross-sectional data from the Canadian Perspectives Survey Series, collected between March 29 and April 3, 2020, among Canadian adults (N=4455), we assessed prevalence of not working from home, social distancing in public, or practicing frequent handwashing, according to age, sex, marital status, immigration, education, chronic disease presence, and source of COVID-19 information. Multivariate regression, population attributable fraction estimation, and generalized product mediation analysis were applied. RESULTS: Absence of frequent handwashing and distancing was more common among those working outside than within the home (prevalence differences of 7% (95% CI: 4, 10) and 7% (95% CI: 3, 10), respectively). Inequalities in handwashing and distancing were observed across education and immigration status. Over 40% of the prevalence of non-uptake of handwashing and distancing was attributable to populations not being able to work from home. If all worked from home, over 40% (95% CI: 8, 70) of education-based inequalities in handwashing and distancing could be eliminated, but differences by immigration status would likely remain. CONCLUSION: For pandemic response, both workplace safety initiatives and mechanisms to address the inequitable distribution of health risks across socio-economic groups are needed to reduce broader inequalities in transmission risk.


RéSUMé: OBJECTIFS: Nous avons cherché à évaluer les habitudes sociales en matière d'hygiène des mains, de distanciation physique et de travail à domicile au début de la pandémie de la COVID-19 au Canada, et à déterminer quelles proportions de la prévalence globale et des inégalités sociales en matière d'hygiène des mains et de distanciation physique sont liées aux inégalités dans la possibilité de travailler à domicile (le télétravail), afin de guider la préparation et la réponse à la pandémie. MéTHODES: À l'aide des données transversales de la Série d'enquêtes sur les perspectives canadiennes 1, recueillies entre le 29 mars et le 3 avril 2020 auprès d'adultes canadiens (N=4 455), nous avons évalué la prévalence du travail hors du domicile, de la non-distanciation physique en public et de l'absence de lavage fréquent des mains, en fonction de l'âge, du sexe, de l'état civil, de l'immigration, de l'éducation, de la présence de maladies chroniques et de la principale source déclarée d'information sur la COVID-19. Une régression multivariée, une estimation de la fraction attribuable dans la population et une analyse de médiation par produit généralisé ont été appliquées. RéSULTATS: L'absence de lavage fréquent des mains et de distanciation physique étaient déclarées plus fréquemment chez les personnes travaillant à l'extérieur qu'à l'intérieur du domicile (différences de prévalence de 7 % (IC 95 % : 4, 10) et 7 % (IC 95 % : 3, 10), respectivement). Des inégalités en matière de lavage fréquent des mains et de la pratique de distanciation physique ont été observées en fonction du niveau d'éducation et du statut d'immigration. Plus de 40 % de la prévalence de la non-pratique du lavage fréquent des mains et de la distanciation physique était attribuable au fait que les populations ne pouvaient pas travailler à domicile. Si toutes les personnes travaillaient à domicile, plus de 40 % (IC 95 % : 8, 70) des inégalités liées au niveau d'éducation en matière de lavage des mains et distanciation physique pourraient être éliminées, mais les inégalités au niveau du statut d'immigration en matière de ces deux comportements subsisteraient probablement. CONCLUSION: Pour la répondre à la pandémie, il faut à la fois des initiatives de sécurité au travail, ainsi que des mécanismes visant à remédier à la répartition inéquitable des risques sanitaires entre les groupes socio-économiques pour réduire les inégalités plus larges en matière de risque de transmission.


Subject(s)
COVID-19 , Hand Disinfection , Pandemics , Physical Distancing , Teleworking , Adolescent , Adult , Aged , COVID-19/epidemiology , COVID-19/prevention & control , Canada/epidemiology , Cross-Sectional Studies , Female , Humans , Male , Middle Aged , Pandemics/prevention & control , Socioeconomic Factors , Surveys and Questionnaires , Teleworking/statistics & numerical data , Young Adult
2.
Can J Public Health ; 112(3): 352-362, 2021 06.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-1143890

ABSTRACT

OBJECTIVE: To assess health equity-oriented COVID-19 reporting across Canadian provinces and territories, using a scorecard approach. METHODS: A scan was performed of provincial and territorial reporting of five data elements (cumulative totals of tests, cases, hospitalizations, deaths, and population size) across three units of aggregation (province or territory level, health regions, and local areas) (15 "overall" indicators), and for four vulnerable settings (long-term care and detention facilities, schools, and homeless shelters) and eight social markers (age, sex, immigration status, race/ethnicity, healthcare worker status, occupational sector, income, and education) (180 "equity-related" indicators) as of December 31, 2020. Per indicator, one point was awarded if case-delimited data were released, 0.7 points if only summary statistics were reported, and 0 if neither was provided. Results were presented using a scorecard approach. RESULTS: Overall, information was more complete for cases and deaths than for tests, hospitalizations, and population size denominators needed for rate estimation. Information provided on jurisdictions and their regions, overall, tended to be more available (average score of 58%, "D") than that for equity-related indicators (average score of 17%, "F"). Only British Columbia, Alberta, and Ontario provided case-delimited data, with Ontario and Alberta providing case information for local areas. No jurisdiction reported on outcomes according to patients' immigration status, race/ethnicity, income, or education. Though several provinces reported on cases in long-term care facilities, only Ontario and Quebec provided detailed information for detention facilities and schools, and only Ontario reported on cases within homeless shelters and across occupational sectors. CONCLUSION: One year into the pandemic, socially stratified reporting for COVID-19 outcomes remains sparse in Canada. However, several "best practices" in health equity-oriented reporting were observed and set a relevant precedent for all jurisdictions to follow for this pandemic and future ones.


RéSUMé: OBJECTIF: Évaluer les pratiques de déclaration des données de surveillance de la COVID-19 axée sur l'équité en matière de santé dans les provinces et territoires canadiens, en utilisant une fiche de pointage. MéTHODES: Les sites webs et rapports officiels des provinces et territoires ont été analysés pour identifier la présence de cinq éléments de données sur la COVID-19 (totaux cumulatifs des tests, cas, hospitalisations et décès ainsi que la taille de la population évaluée, nécessaire pour l'estimation de taux), déclarées au niveau de trois unités d'agrégation populationnelle (de la province/du territoire, des régions socio-sanitaires, et des localités/quartiers) (15 indicateurs de données « globales ¼); ainsi qu'au niveau de quatre milieux à risque d'éclosions (les établissements de soins de longue durée et de détention, les écoles, et les refuges pour personnes en situation d'itinérance) et de huit marqueurs sociaux (l'âge, le sexe, le statut d'immigration, la race/ethnicité, le statut de travailleur de santé, le revenu, le niveau d'éducation, et le secteur de travail) (180 indicateurs d'équité en matière de santé) à compter du 31 décembre 2020. Pour chaque indicateur, un point a été attribué si des données délimitées par cas ont été publiées, 0,7 points si seules les statistiques sommaires ont été communiquées, et 0 si aucune information n'a été fournie. Les résultats sont présentés sous la forme d'une fiche de pointage. RéSULTATS: Dans l'ensemble, les informations sur les cas et les décès étaient plus complètes que celles pour les tests, les hospitalisations et les tailles de population. Les éléments de données étaient plus disponibles au niveau global des provinces et territoires et de leurs régions socio-sanitaires (note moyenne de 58 % ou « D ¼) que pour les indicateurs liés à l'équité en matière de santé (note moyenne de 17 % ou « F ¼). Seuls la Colombie-Britannique, l'Alberta et l'Ontario ont fourni des données délimitées par cas, et seuls l'Alberta et l'Ontario ont fourni des données au niveau local. Aucune juridiction n'a fait état de données en fonction du statut d'immigration, de la race/l'ethnicité, du revenu ou du niveau d'éducation des patients. Plusieurs juridictions ont fourni des informations au sujet des cas au sein des établissements de soins de longue durée, mais seuls l'Ontario et le Québec ont fourni des informations détaillées au sujet des établissements de détention et des écoles. L'Ontario était unique en rapportant sur les cas par secteur occupationnel et pour les refuges pour les personnes en situation d'itinérance. CONCLUSION: Un an après le début de la pandémie, la disponibilité des données sur la COVID-19, stratifiées par marqueurs sociaux, reste très limitée au Canada. Cependant, plusieurs « bonnes pratiques ¼ en matière de déclaration axée sur l'équité en matière de santé ont été observées, ce qui constitue un précédent pertinent que les juridictions pourront suivre pendant cette pandémie et celles à venir.


Subject(s)
COVID-19/epidemiology , Health Equity , Research Design/standards , Adult , Aged , Aged, 80 and over , Canada/epidemiology , Female , Humans , Male , Middle Aged , Young Adult
3.
Can Commun Dis Rep ; 47(1): 66-76, 2021 Jan 29.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-1089233

ABSTRACT

BACKGROUND: Approximately 14,000 adults are currently incarcerated in federal prisons in Canada. These facilities are vulnerable to disease outbreaks and an assessment of coronavirus disease 2019 (COVID-19) testing and outcomes is needed. The objective of this study was to examine outcomes of COVID-19 testing, prevalence, case recovery and death within federal prisons and to contrast these data with those of the general population. METHODS: Public time-series outcome data for prisoners and the general population were obtained on-line from the Correctional Service of Canada and the Public Health Agency of Canada, respectively, from March 30 to May 27, 2020. Prison, province and sex-specific frequency statistics for each outcome were calculated. A total of 50 facilities were included in this study. RESULTS: Of these 50 facilities, 64% reported fewer individuals tested per 1,000 population than observed in the general population and 12% reported zero tests in the study period. Testing tended to be reactive, increasing only once prisons had recorded positive tests. Six prisons reported viral outbreaks, with three recording over 20% cumulative COVID-19 prevalence among prisoners. Cumulatively, in prisons, 29% of individuals tested received a positive result, compared to 6% in the general population. Two of the 360 cases died (0.6% fatality). Four outbreaks appeared to be under control (more than 80% of cases recovered); however, sizeable susceptible populations remain at risk of infection. Female prisoners (5% of the total prisoner population) were over-represented among cases (17% of cases overall). CONCLUSION: Findings suggest that prison environments are vulnerable to widespread severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 (SARS-CoV-2) transmission. Gaps in testing merit public health attention. Symptom-based testing alone may not be optimal in prisons, given observations of widespread transmission. Increased sentinel or universal testing may be appropriate. Increased testing, along with rigorous infection prevention practices and the potential release of prisoners, will be needed to curb future outbreaks.

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